USA
Quelle heureuse surprise de pouvoir voir une œuvre de Sean Penn en tant que réalisateur. Adaptation d’un roman a priori célèbre (Krakauer ça ne vous dit rien? Normal à moi non plus !). Genre de « Croc Blanc » contemporain ? Bof (qd même). Genre de fresque naturaliste ? Oui mais pas seulement (dommage). Voyage initiatique et moraliste ? Un peu oui. Pour en résumer en qqs mots : révolution introspective / fuite sociale mais solitaire / autarcie utopique / révolution introspective. Sans pour autant dévoiler le final que tout le monde devinera, on voyage facilement, on apprécie la photographie vraiment réussie (avec musique pasimil), on se surprend à vouloir aller visiter les States (mais oui, il y a des choses à voir !) et l’acteur se défend (même si…). En revanche, sur le fond, j’ai été bien moins convaincu. Et oui, on a besoin de l’autre, et oui la famille a son importance, et oui la société est pourrie et sans morale aucune, et oui la planète Terre souffre etc. Que des messages trop lourds à mon sens qui auraient pu être transposer à l’écran avec un peu plus de finesse.
Si on est social, qu'on aime l'autre et en même temps on ne le supporte pas en masse, alors mangeons d'l'arcenic ! Quel deal difficile.
Ce qui pèse et rend le film long et lent (près de 2h30 !). Et du coup, le final se vide un peu de sa substance.
Mouais, y’a du bon, mais y’a aussi du mauvais.
C.
1 commentaires:
J'avais bien envie de le voir... Moins maintenant, enfoirav'! Mais je ferai un effort!!
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