2/18/2009

The Beginning Of The End

Publié par E. |



Les membres du Sanctuaire et son Dojo se joignent à moi pour vous annoncer la fin d'une aventure. Celle du Sanctuaire et son Dojo, celle de cette icône du net qui doucement va s'assombrir et finir par s'effacer...



Une lumière s'éteind...





Car le jour se lève enfin.



Comme les bouddhas, le Sanctuaire et son Dojo a déjà entamé une seconde vie.



Ailleurs.


Il emprunte désormais ouvertement les sentiers de l'Art Commun.


Publik'Art.


Un nom à son image.


Sobre et épurée.


Une nouvelle aventure commence


Avec vous.

2/09/2009

L'expérience Wii Fit avec Shaun White

Publié par E. |



Shaun White est un des derniers jeux de sport sortis sur toutes les plateformes tout en ayant su convaincre la presse. Le Dojo a testé pour vous les plaisirs de la Wii Fit afin de décrasser ses artères de vieil otaku. L'expérience est plutôt concluante.

Si, comme sur tous les jeux sur Wii, vous n'avez pas de démonstration graphique avec ce jeu de snowboard, vous disposez en revanche d'un gameplay unique et bien étudié: ici, l'exploitation pionière du système Wii Fit, sorte de tapis/balance sensoriel(le) capable de gérer votre centre de gravité et de traduire le tout en images.

Pour un premier jeu dans ce domaine, les impressions sont très satisfaisantes et créent la surprise. On se prend à piquer du nez, à se dandiner sur la balance, à perdre même l'équilibre et... avoir chaud!

La sensibilité de la Wii Fit est parfaitement bien calibrée. Une fiabilité des mouvements qui donne de très bonnes sensations. Et la difficulté est bien jaugée, ni trop dur ni trop facile.
On peut néanmoins reprocher le manque de créativité des développeurs du point de vue des figures à effectuer, assez pauvres en genre, ne s'éloignant pas des classiques du snowboard (grabes basiques: indy ect...) On aimerait plus de folk, plus de figures improbables à l'image des SSX...

Quant à l'environnement, les modes deux joueurs et plus (trois différents) sont bien trouvés, nous laissant bien heureusement la possibilité de jouer à plusieurs sans Wii Fit! Ce qui nous oblige à tempérer immédiatement l'affirmation: le jeu semble en effet être totalement dénué d'intérêt lorsque l'on joue avec la manette Wiimote en main. Non seulement les sensations (incomparables, il est vrai) disparaissent, mais le jeu devient encore d'une facilité déconcertante, si bien que l'on n'a pas envie d'y jouer...

La Wii Fit se révèle indispensable donc, si l'on veut prendre "ses pieds"! Alors, Shaun White deviendra vite un jeu incontournable pour tous les inconditionnels du genre. Pour notre part, on avouera que c'est un jeu qui donne envie de jouer, encore et encore!





2/08/2009

Le Complexe du Chimpanzé - La trilogie

Publié par E. |

Le Complexe du Chimpanzé est une trilogie, bande dessinée d'anticipation/science-fiction mystérieuse. Son intitulé est directement tiré du comportement de l'animal qui, alors qu'il était utilisé lors des premiers vols spaciaux habités, comprenait bien qu'il était l'objet d'expériences mais, intellectuellement dépassé, celles-ci demeuraient pour lui inexplicables. Ce qui entraînait chez lui des réactions imprévisibles, parfois violentes...
Comme le chimpanzé, nous sommes tous conscients de l'expérience de vie que nous faisons jour après jour sur cette terre. Mais les raisons de cette expérience nous dépassent sans doute. Sauf à être Jésus dit le Christ.
L'histoire et sa mise en scène sont tout à fait lynchiennes, ne révélant pas grand chose des mystères qui les entourent, ce qui peut être légèrement frustrant à la fin. L'on peut aimer ce côté torturé du cerveau mais ce qui m'a véritablement conquis sont les dessins. Une technique qui peut parfois décevoir (il y a quelques planches ratées) mais qui reste innovante: l'utilisation du support photographique. Totalement digérée par le dessinateur (à noter que le dessinateur a une très bonne expérience dans les effets spéciaux pour avoir travaillé sur des films comme Batman et Robin ou les Visiteurs), la photo est parfaitement bien maniée et rend le dessin incroyablement réaliste. Une vraie surprise, réussie la plus grande partie de la trilogie.
On regrette que l'histoire soit parfois obscure et contienne un peu trop de clichés de l'américain de base mais cette trilogie (série qui aura le mérite d'être courte!) reste paradoxalement très digeste et agréable à lire. A découvrir.


2/07/2009

L'immeuble Yacubian

Publié par Ale |




L'Egypte comme on ne l'a jamais vu au cinéma...Oubliez les pyramides,voici le monument Yacoubian.


Hamed brosse un portrait sans tabou de la société égyptienne à travers les différents habitants de l'immeuble. Les thèmes dégagés foisonnent :la corruption qui touche tous les domaines de société,la décadence du pays depuis Nasser (avec le rôle principal du pacha , nostalgique du règne de farouk et des chansons d'edith piafs de cette époque) ,l'alcoolisme mondain , la frustration sexuelle ,l'homosexualité ...L'immeuble ,vacherin du XIX ème siècle ,construit lors de la colonisation britannique devient au fil des ans taudis...On se rend compte de l'impasse des jeunes pour s'en sortir et l'attrait de l'islamisme: véritable filet à maillons très fins..Les dirigeants egyptiens en plus d' être pourris usent de méthodes barbares pour les museler .(la haine entre le régime militaire et les islamistes est toujours d'actualité ,confère la fermeture de la frontière palestinienne par les egyptiens pour eviter de grossir les rangs des freres musulmans).





Alors voilà ,le film est un constat d'échecs et d'impuissance. Comment l'Egypte si belle à l'époque des pachas en est-elle arrivée là? Alaa El Aswany (auteur du livre l'immeuble Yacoubian,support du film) paraît desabusé :les jeunes n'ont plus d'attaches et rèvent d'évasion, trop de corruption , trop d'inégalités et d'abus...

L'immeuble yacoubian est un regard critique, sévère et très lucide sur le monde Cairote. Il nous fait comprendre bien des choses. Un très grand moment de vérité, à quand un film sur un immeuble décati de saint germain des près?

Plus d'infos sur ce film


2/07/2009

99F

Publié par C. |


Après nous avoir émoustillé les récepteurs optiques immatures de l’époque avec Dobermann, et après s’être égaré dans le trip chaman du Blueberry, Jan Kounen change de chevalier et troque un Cassel contre un Dujardin pour l’adaptation de 99F, tiré du roman original de Beigbeder. Plusieurs noms ont été pressentis pour la réalisation de cette adaptation et notamment l’auteur lui-même (mais aussi Antoine de Caunes et Kassovitz). J’aurais été bien curieux de voir la version Kassovitz ! Jan Kounen connaît très bien le milieu de la publicité puisqu’ayant lui même réalisé plusieurs court-métrages pour cet empire putride mal connu qu’incarne la publicité.


Car c’est de ça dont il s’agit : une satire ironique voire plutôt cynique et surtout extrême de la publicité. Et plus largement de la société de consommation. On la vit et l’alimente quotidiennement sans pour autant la remarquer. Elle définit un courant d’air fade qui pourtant est respiré et traversé par le monde entier. L’accoutumance est universelle. La critique est tantôt violente, tantôt guillerette ; elle est tantôt légère, tantôt trasho-scato ; mais dans un soucis de cohérence originale planante et psychédélique qui lisse joliment l’instrument.

Jean Dujardin incarne donc (avec talent – et prise de risque pour les fans inconditionnels de ses prestations télévisuelles, ça dénote…) Octave Parango un rédacteur publicitaire de « La Ross », empire très caricaturé dans un trash-core plaisant et décalé. Œuvre autobiographique ? Probablement pour Beigbeder adepte de la bonne défonce (s’est fait pécho sur son capot d’caisse en plein assaut de rail de blow !) qui fait d’ailleurs un joli clin d’œil animé à Fear&Loathing in Las Vegas

Donc Octave dans une extravagance assurément confortable, est projeté violemment face à sa réalité vomitive suite à une rencontre sexo-romantique de la belle stagiaire de "La Ross". On le missionne dans le même temps de la réalisation d'un spot sensuel au yaourt nature pour écouler du jus blanc à coup de dizaine de millier de tonnes.



On assiste donc à du gore, peut être parfois poussé à son paroxysme dans la limite du crédible mais on apprécie la réalisation futuro-clipique enrôlée par un Dujardin plutôt bankable.

De l'originalité dans un marketing doppé à la blanche au jus plutôt moderno-trash.


2/04/2009

Le bal des actrices

Publié par Bénédicte |


J'avais très envie d'aller voir ce film, sachant que c'était un "documentaire" sur des actrices.
C'est un peu ça et en même temps, on pourrait dire que c'est plus largement un film sur les femmes. Maïwenn aborde des concepts fondamentaux, sans en avoir l'air.
J'ai beaucoup aimé le jeu des différentes actrices. On a vraiment l'impression que tout est vrai, qu'il n'y a pas de scénario, que les actrices se dévoilent à la caméra de Maïwenn, très naturellement, très simplement. Et si elles sont réticentes, elles expliquent pourquoi.
Ce n'est pas du tout un film féministe. Mais à travers ce "documentaire", je serai tentée d'analyser la condition féminine au XXI siècle. Et finalement, à les voir toutes pleurer, rien n'est gagné ! La vie d'une femme, même actrice, est loin d'être facile à gérer.
Bref, j'ai beaucoup aimé ce film. de façon simple. et j'ai aussi bien ri ! sans moquerie, avec humour...
Et les hommes sont présents dans le film, et en plus, ils ont le bon rôle ! Et je pense que dans beaucoup de familles, cela se passe comme cela. les femmes n'ont guère le choix... Mais à 2, tout est plus facile !

2/01/2009

Bad Times

Publié par E. |

Bad Times fait partie de ces films qui ne donnent pas envie d'être vus, ceux qui ne nous évoquent rien sauf peut-être de l'insignifiance. Je n'avais pas d'autres a priori que celui-ci. Car si je n'ai pas apprécié les deux derniers Batman, je dois admettre que Christian Bale sais "habiter" ses rôles lorsqu'ils s'y prêtent.

Il campe ici un personnage marginal, socialement instable. Et pas que. Ancien para marqué par une expérience particulièrement violente de la guerre, il décide de prospecter pour trouver un job dans le corps policier. Il sera malheureusement recalé aux tests psychologiques...

Mais Bad times n'est pas ce genre de film dramatique. Et Christian Bale n'est pas le seul à crever l'écran. C'est le couple formé avec Freddy Rodriguez que le spectateur est amené à suivre pendant le temps du long métrage. Une vieille amitié entre les deux hommes qui se retrouvent pour faire la fête et profiter des journées entières du temps qui passent, buvant des bières et fumant quelques joints entre deux entretiens d'embauches.

Le scénario répond à tous les codes du genre. Le genre crescendo où l'on attend la chute tout le long de la projection. Une attente qui sera comblée par un événement qui surprend malgré tout.

Le jeu des acteurs, je l'ai dit est assez remarquable et on se délecte de ce Christian Bale totalement déjanté et post-gonflé de muscles (de Batman) qui lui donnent un charisme collant parfaitement au personnage. L'ensemble est plus que jouissif!
Bad times est LA bonne surprise du moment (film sorti en 2007, mieux vaut tard que jamais).

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