Back in 1993 !
Quand vos petits zizis imberbes ne servaient à autre chose qu’à pisser et que vous tentiez de vous endormir en repensant à l’épisode de Dragon Ball du matin, un tsunami prenait forme et se préparait à tout ravager dans les ruelles des 5 boroughs.
Les frères d’armes du Wu-Tang Clan sont alors réunis dans leur QG de Staten Island. Le ciel est sombre, le vent souffle, nous somme en novembre, l’hiver ne tardera plus… Le son glauque de Rza lui n’attendra pas de voir New-York enneigé pour se répandre. Plus qu’une pierre à l’édifice, Enter The Wu-Tang 36 Chambers marque le début d’une demi décennie d’emprise sur le rap et la musique tout simplement.
Vos sales gueules s’extasiaient devant leur première touffe vue à la télé, les oreilles des hiphop heads accusaient le coup, leur cou aussi. Les samples glaciaux n’enlèvent rien à la magie des beats concoctés par Rza qui feront jump les noirs, blancs et jaunes jusqu’à plus de piles dans les ghettoblasters. Aujourd’hui encore. Le skeud a en effet conservé toute sa force.
Rza, Gza, Method Man, Chief Raekwon, Ghostface Killa, Insepctah Deck, U-God, Ol’Dirty Bastard et Masta Killa = technique, charisme, folie, complémentarité, diversité ; tels sont les atouts du groupe. Les emcees tranchent la mesure de leurs lyrics sword, le son est terriblement novateur, clairement influencé par les films de kung-fu et la soul des seventies (rien à voir, mais il suffit d’écouter pour se rendre compte que le mélange est explosif), les basses sont graves et baveuses, les grosses caisses résonnent…
Le crew s’imposera sans grandes difficultés jusque dans le billboard, à cette époque où "Protect Ya Neck" passait su Hot97 (le skyrock new-yorkais^^). Les temps ont bien changé, Soulja Boy passe en boucle sur les ondes et le dernier album du Wu ne fera jamais disque d’or… Dieu sait que c’est bon de se repasser cet album, ne serait-ce que pour se rappeler ce que signifie le mot Hiphop. Word !
Quand vos petits zizis imberbes ne servaient à autre chose qu’à pisser et que vous tentiez de vous endormir en repensant à l’épisode de Dragon Ball du matin, un tsunami prenait forme et se préparait à tout ravager dans les ruelles des 5 boroughs.
Les frères d’armes du Wu-Tang Clan sont alors réunis dans leur QG de Staten Island. Le ciel est sombre, le vent souffle, nous somme en novembre, l’hiver ne tardera plus… Le son glauque de Rza lui n’attendra pas de voir New-York enneigé pour se répandre. Plus qu’une pierre à l’édifice, Enter The Wu-Tang 36 Chambers marque le début d’une demi décennie d’emprise sur le rap et la musique tout simplement.
Vos sales gueules s’extasiaient devant leur première touffe vue à la télé, les oreilles des hiphop heads accusaient le coup, leur cou aussi. Les samples glaciaux n’enlèvent rien à la magie des beats concoctés par Rza qui feront jump les noirs, blancs et jaunes jusqu’à plus de piles dans les ghettoblasters. Aujourd’hui encore. Le skeud a en effet conservé toute sa force.
Rza, Gza, Method Man, Chief Raekwon, Ghostface Killa, Insepctah Deck, U-God, Ol’Dirty Bastard et Masta Killa = technique, charisme, folie, complémentarité, diversité ; tels sont les atouts du groupe. Les emcees tranchent la mesure de leurs lyrics sword, le son est terriblement novateur, clairement influencé par les films de kung-fu et la soul des seventies (rien à voir, mais il suffit d’écouter pour se rendre compte que le mélange est explosif), les basses sont graves et baveuses, les grosses caisses résonnent…
Le crew s’imposera sans grandes difficultés jusque dans le billboard, à cette époque où "Protect Ya Neck" passait su Hot97 (le skyrock new-yorkais^^). Les temps ont bien changé, Soulja Boy passe en boucle sur les ondes et le dernier album du Wu ne fera jamais disque d’or… Dieu sait que c’est bon de se repasser cet album, ne serait-ce que pour se rappeler ce que signifie le mot Hiphop. Word !
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ps à E. et C.: voilà, vous pouvez bouffer mon kung-fouttre maintenant !
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Verbal Kint
3 commentaires:
MMhhhh!
J'adore ! j'en redemande d'ailleurs!!!
Le Wu, y a pas mieux comme groupe!
Respect Kint.
T'as employé de la grosse artillerie pour amadouer les sages.
Opération réussie.
Fort.
Et j'adhère.
Un des meilleurs albums du double H depuis son invention !
En revanche, le coup du kung chose, pas vaiment saisi pourquoi tu voulais nous en fournir, t'en as en pagaille plein les narines suite l'inondation récente qu'on t'a léguée?...
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