4/20/2009

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Publié par E. |

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2/18/2009

The Beginning Of The End

Publié par E. |



Les membres du Sanctuaire et son Dojo se joignent à moi pour vous annoncer la fin d'une aventure. Celle du Sanctuaire et son Dojo, celle de cette icône du net qui doucement va s'assombrir et finir par s'effacer...



Une lumière s'éteind...





Car le jour se lève enfin.



Comme les bouddhas, le Sanctuaire et son Dojo a déjà entamé une seconde vie.



Ailleurs.


Il emprunte désormais ouvertement les sentiers de l'Art Commun.


Publik'Art.


Un nom à son image.


Sobre et épurée.


Une nouvelle aventure commence


Avec vous.

2/09/2009

L'expérience Wii Fit avec Shaun White

Publié par E. |



Shaun White est un des derniers jeux de sport sortis sur toutes les plateformes tout en ayant su convaincre la presse. Le Dojo a testé pour vous les plaisirs de la Wii Fit afin de décrasser ses artères de vieil otaku. L'expérience est plutôt concluante.

Si, comme sur tous les jeux sur Wii, vous n'avez pas de démonstration graphique avec ce jeu de snowboard, vous disposez en revanche d'un gameplay unique et bien étudié: ici, l'exploitation pionière du système Wii Fit, sorte de tapis/balance sensoriel(le) capable de gérer votre centre de gravité et de traduire le tout en images.

Pour un premier jeu dans ce domaine, les impressions sont très satisfaisantes et créent la surprise. On se prend à piquer du nez, à se dandiner sur la balance, à perdre même l'équilibre et... avoir chaud!

La sensibilité de la Wii Fit est parfaitement bien calibrée. Une fiabilité des mouvements qui donne de très bonnes sensations. Et la difficulté est bien jaugée, ni trop dur ni trop facile.
On peut néanmoins reprocher le manque de créativité des développeurs du point de vue des figures à effectuer, assez pauvres en genre, ne s'éloignant pas des classiques du snowboard (grabes basiques: indy ect...) On aimerait plus de folk, plus de figures improbables à l'image des SSX...

Quant à l'environnement, les modes deux joueurs et plus (trois différents) sont bien trouvés, nous laissant bien heureusement la possibilité de jouer à plusieurs sans Wii Fit! Ce qui nous oblige à tempérer immédiatement l'affirmation: le jeu semble en effet être totalement dénué d'intérêt lorsque l'on joue avec la manette Wiimote en main. Non seulement les sensations (incomparables, il est vrai) disparaissent, mais le jeu devient encore d'une facilité déconcertante, si bien que l'on n'a pas envie d'y jouer...

La Wii Fit se révèle indispensable donc, si l'on veut prendre "ses pieds"! Alors, Shaun White deviendra vite un jeu incontournable pour tous les inconditionnels du genre. Pour notre part, on avouera que c'est un jeu qui donne envie de jouer, encore et encore!





2/08/2009

Le Complexe du Chimpanzé - La trilogie

Publié par E. |

Le Complexe du Chimpanzé est une trilogie, bande dessinée d'anticipation/science-fiction mystérieuse. Son intitulé est directement tiré du comportement de l'animal qui, alors qu'il était utilisé lors des premiers vols spaciaux habités, comprenait bien qu'il était l'objet d'expériences mais, intellectuellement dépassé, celles-ci demeuraient pour lui inexplicables. Ce qui entraînait chez lui des réactions imprévisibles, parfois violentes...
Comme le chimpanzé, nous sommes tous conscients de l'expérience de vie que nous faisons jour après jour sur cette terre. Mais les raisons de cette expérience nous dépassent sans doute. Sauf à être Jésus dit le Christ.
L'histoire et sa mise en scène sont tout à fait lynchiennes, ne révélant pas grand chose des mystères qui les entourent, ce qui peut être légèrement frustrant à la fin. L'on peut aimer ce côté torturé du cerveau mais ce qui m'a véritablement conquis sont les dessins. Une technique qui peut parfois décevoir (il y a quelques planches ratées) mais qui reste innovante: l'utilisation du support photographique. Totalement digérée par le dessinateur (à noter que le dessinateur a une très bonne expérience dans les effets spéciaux pour avoir travaillé sur des films comme Batman et Robin ou les Visiteurs), la photo est parfaitement bien maniée et rend le dessin incroyablement réaliste. Une vraie surprise, réussie la plus grande partie de la trilogie.
On regrette que l'histoire soit parfois obscure et contienne un peu trop de clichés de l'américain de base mais cette trilogie (série qui aura le mérite d'être courte!) reste paradoxalement très digeste et agréable à lire. A découvrir.


2/07/2009

L'immeuble Yacubian

Publié par Ale |




L'Egypte comme on ne l'a jamais vu au cinéma...Oubliez les pyramides,voici le monument Yacoubian.


Hamed brosse un portrait sans tabou de la société égyptienne à travers les différents habitants de l'immeuble. Les thèmes dégagés foisonnent :la corruption qui touche tous les domaines de société,la décadence du pays depuis Nasser (avec le rôle principal du pacha , nostalgique du règne de farouk et des chansons d'edith piafs de cette époque) ,l'alcoolisme mondain , la frustration sexuelle ,l'homosexualité ...L'immeuble ,vacherin du XIX ème siècle ,construit lors de la colonisation britannique devient au fil des ans taudis...On se rend compte de l'impasse des jeunes pour s'en sortir et l'attrait de l'islamisme: véritable filet à maillons très fins..Les dirigeants egyptiens en plus d' être pourris usent de méthodes barbares pour les museler .(la haine entre le régime militaire et les islamistes est toujours d'actualité ,confère la fermeture de la frontière palestinienne par les egyptiens pour eviter de grossir les rangs des freres musulmans).





Alors voilà ,le film est un constat d'échecs et d'impuissance. Comment l'Egypte si belle à l'époque des pachas en est-elle arrivée là? Alaa El Aswany (auteur du livre l'immeuble Yacoubian,support du film) paraît desabusé :les jeunes n'ont plus d'attaches et rèvent d'évasion, trop de corruption , trop d'inégalités et d'abus...

L'immeuble yacoubian est un regard critique, sévère et très lucide sur le monde Cairote. Il nous fait comprendre bien des choses. Un très grand moment de vérité, à quand un film sur un immeuble décati de saint germain des près?

Plus d'infos sur ce film


2/07/2009

99F

Publié par C. |


Après nous avoir émoustillé les récepteurs optiques immatures de l’époque avec Dobermann, et après s’être égaré dans le trip chaman du Blueberry, Jan Kounen change de chevalier et troque un Cassel contre un Dujardin pour l’adaptation de 99F, tiré du roman original de Beigbeder. Plusieurs noms ont été pressentis pour la réalisation de cette adaptation et notamment l’auteur lui-même (mais aussi Antoine de Caunes et Kassovitz). J’aurais été bien curieux de voir la version Kassovitz ! Jan Kounen connaît très bien le milieu de la publicité puisqu’ayant lui même réalisé plusieurs court-métrages pour cet empire putride mal connu qu’incarne la publicité.


Car c’est de ça dont il s’agit : une satire ironique voire plutôt cynique et surtout extrême de la publicité. Et plus largement de la société de consommation. On la vit et l’alimente quotidiennement sans pour autant la remarquer. Elle définit un courant d’air fade qui pourtant est respiré et traversé par le monde entier. L’accoutumance est universelle. La critique est tantôt violente, tantôt guillerette ; elle est tantôt légère, tantôt trasho-scato ; mais dans un soucis de cohérence originale planante et psychédélique qui lisse joliment l’instrument.

Jean Dujardin incarne donc (avec talent – et prise de risque pour les fans inconditionnels de ses prestations télévisuelles, ça dénote…) Octave Parango un rédacteur publicitaire de « La Ross », empire très caricaturé dans un trash-core plaisant et décalé. Œuvre autobiographique ? Probablement pour Beigbeder adepte de la bonne défonce (s’est fait pécho sur son capot d’caisse en plein assaut de rail de blow !) qui fait d’ailleurs un joli clin d’œil animé à Fear&Loathing in Las Vegas

Donc Octave dans une extravagance assurément confortable, est projeté violemment face à sa réalité vomitive suite à une rencontre sexo-romantique de la belle stagiaire de "La Ross". On le missionne dans le même temps de la réalisation d'un spot sensuel au yaourt nature pour écouler du jus blanc à coup de dizaine de millier de tonnes.



On assiste donc à du gore, peut être parfois poussé à son paroxysme dans la limite du crédible mais on apprécie la réalisation futuro-clipique enrôlée par un Dujardin plutôt bankable.

De l'originalité dans un marketing doppé à la blanche au jus plutôt moderno-trash.


2/04/2009

Le bal des actrices

Publié par Bénédicte |


J'avais très envie d'aller voir ce film, sachant que c'était un "documentaire" sur des actrices.
C'est un peu ça et en même temps, on pourrait dire que c'est plus largement un film sur les femmes. Maïwenn aborde des concepts fondamentaux, sans en avoir l'air.
J'ai beaucoup aimé le jeu des différentes actrices. On a vraiment l'impression que tout est vrai, qu'il n'y a pas de scénario, que les actrices se dévoilent à la caméra de Maïwenn, très naturellement, très simplement. Et si elles sont réticentes, elles expliquent pourquoi.
Ce n'est pas du tout un film féministe. Mais à travers ce "documentaire", je serai tentée d'analyser la condition féminine au XXI siècle. Et finalement, à les voir toutes pleurer, rien n'est gagné ! La vie d'une femme, même actrice, est loin d'être facile à gérer.
Bref, j'ai beaucoup aimé ce film. de façon simple. et j'ai aussi bien ri ! sans moquerie, avec humour...
Et les hommes sont présents dans le film, et en plus, ils ont le bon rôle ! Et je pense que dans beaucoup de familles, cela se passe comme cela. les femmes n'ont guère le choix... Mais à 2, tout est plus facile !

2/01/2009

Bad Times

Publié par E. |

Bad Times fait partie de ces films qui ne donnent pas envie d'être vus, ceux qui ne nous évoquent rien sauf peut-être de l'insignifiance. Je n'avais pas d'autres a priori que celui-ci. Car si je n'ai pas apprécié les deux derniers Batman, je dois admettre que Christian Bale sais "habiter" ses rôles lorsqu'ils s'y prêtent.

Il campe ici un personnage marginal, socialement instable. Et pas que. Ancien para marqué par une expérience particulièrement violente de la guerre, il décide de prospecter pour trouver un job dans le corps policier. Il sera malheureusement recalé aux tests psychologiques...

Mais Bad times n'est pas ce genre de film dramatique. Et Christian Bale n'est pas le seul à crever l'écran. C'est le couple formé avec Freddy Rodriguez que le spectateur est amené à suivre pendant le temps du long métrage. Une vieille amitié entre les deux hommes qui se retrouvent pour faire la fête et profiter des journées entières du temps qui passent, buvant des bières et fumant quelques joints entre deux entretiens d'embauches.

Le scénario répond à tous les codes du genre. Le genre crescendo où l'on attend la chute tout le long de la projection. Une attente qui sera comblée par un événement qui surprend malgré tout.

Le jeu des acteurs, je l'ai dit est assez remarquable et on se délecte de ce Christian Bale totalement déjanté et post-gonflé de muscles (de Batman) qui lui donnent un charisme collant parfaitement au personnage. L'ensemble est plus que jouissif!
Bad times est LA bonne surprise du moment (film sorti en 2007, mieux vaut tard que jamais).

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1/30/2009

Birdy Nam Nam - Manual For Successful Rioting

Publié par Verbal Kint |

Piqûre de rappel

Birdy Nam Nam est un quatuor de dj, à l’origine d’un album éponyme sorti en 2005. Véritable ovni, cet opus expérimental est à classer rayon musique alternative. Musique alternative, ça veut pas dire grand-chose, expliquer avec des mots ce que font Crazy B, Pone, Need et Lil’Mike relève du défi. Pour faire simple, disons qu’ils fouinent, échantillonnent, découpent et assemblent tout et n’importe quoi pour un résultat des plus cohérant et atmosphérique, s’apparentant à du trip-hop (musique aux influences ultra large, du coup je suis sûr de ne pas blasphémer en les rangeant dans cette catégorie). Ah, j’allais oublier un détail crucial : tout est concocté aux platines !




Still avant-gardistes or nowadays arrivistes ?

Autant ne pas tourner autour du pot. « Manuel for successful rioting » n’est pas artistiquement une suite à leur premier album, mais plutôt une galette complémentaire, très différente, oui, car très électro. Présenté sur scène lors de leur tournée fin 2008, le nouveau Birdy avait le mérite de ne pas laisser indifférent et de faire sauter la foule à pieds joints ! C’est rythmé, les mélodies accrocheuses… les influences reconnaissables. De Daft Punk aux dernières grosses productions house et electro, nos dj favoris puisent l’énergie et les sonorités. Bien sûr, ils y apportent leur touch, manière de fabriquer les morceaux, scratches, etc.

Birdy Nam Nam nous prend à contre-pieds. Le groupe ne se repose pas sur ses acquis et préfère surprendre au risque de décevoir une partie de son auditoire. On est tiraillé. Forcément. D’un côté, le quatuor choisit la facilité (sécurité ?) en s’orientant davantage vers l’électro, mais de l’autre, comment refuser d’admettre que le résultat est bluffant et travaillé. A moins d’être réfractaire au genre, on se passera volontiers régulièrement l’album surtout en soirée, et cela jusqu’à la prochaine livraison.

Birdy Nam Nam, dans la tendance mais dans la bonne direction.

Verb'

1/27/2009

Les noces rebelles

Publié par mikado |



Le fait d'avoir réuni au cinéma les naufragés du Titanic 11ans après la tragédie m'a autant conquis que d'apprendre la sortie d'une 2ème volet des Transformers.
Malheureusement le titre en francais "Les noces rebelles" n'est pas plus évocateur pour le gaillard trapu qui boit de la bière et qui ne pleure jamais. Et puis voilà, dimanche soir on consulte le programme ciné, entre 2 comédies françaises et un nanard hollywoodien, on se dit qu'en VO, Revolutionary road, pourrait être la bonne surprise de la semaine...


Dans l'Amérique des années 50, les Wheeler, petit couple modèle de la banlieue, sont persuadés qu'ils sont différents, promis à un grand avenir. Ils ne se mouleront jamais aux conventions sociales, et ne tomberont pas dans la routine qui nous guette tous. Pourtant un jour, ils deviennent absolument ce qu'ils ne voulaient pas être : Frank occupe un poste sans intérêt et April devient cette femme au foyer pour qui s'occuper de ses poupons ne suffit plus. Elle décide donc pour renverser la vapeur (il n'est jamais trop tard...) d'aller habiter à Paris, ultime plan pour changer de vie et tout recommencer...


Le réalisateur Sam Mendes qui s'est déjà illustré avec American beauty et les sentiers de la perdition, ne tombe pas dans l'opération marketing en affichant DiCaprio et Winslet, et ne nous livre pas un mélodrame mercantile. Donc oui, première victoire car les retrouvailles sont vraiment à la hauteur. Les acteurs prennent pleinement possession de leurs rôles et nous livrent une interprétation qui tend à sublimer le film, bluffant. J'ajoute une mention spéciale pour Michael Shannon révélé dans Bug par William Friedkin, qui joue un fils de bonne famille sorti tout droit d'un asile psychiatrique...



A défaut d'être inédit, le sujet traité est idéal. A graviter autour des mensonges et des désirs du couple, le regard de Sam Mendes explore très justement l'hypocrisie de notre société, la façon que l'on a à se fondre dans un idéal que les autres modèlent pour nous en oubliant peut être le plus important, nos ambitions et nos envies. Pour autant le trait n'est jamais forcé, et même si la mise en scène reste très classique, la tristesse qui transpire du propos fait de Revolutionary road un film déchirant et ce jusqu'au plan final qui suffirait à lui seul pour résumer la tragédie, notre tragédie...


On sort de la salle hanté par le malaise qui s'en dégage, et ce sentiment va accompagner nos pensées un bon moment !


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Mikado



1/26/2009

Zorn et Dirna

Publié par E. |

Zorn et Dirna sont deux orphelins un peu spéciaux... Depuis que la mort a disparue de la surface de la terre pour avoir été vaincue par l'homme, la vieillesse est devenue la pire ennemie de tous.

En effet, immortalité ne veut pas dire jeunesse éternelle dans le monde de Zorn et Dirna... Pour combattre la moisissure corporelle(et les zombies) des Hommes, le souverain au pouvoir a mis en place des moyens barbares permettant de réguler les populations à moindre frais...

C'est ici qu'interviennent Zorn et Dirna. Ils ont le pouvoir de donner la mort. De quoi, attirer les convoitises.

Exceptionnellement, je me suis permis cette petite introduction, vous assurant qu'il ne s'agit là que des trois premières vignettes. Je vous laisse deviner la richesse de celles qui suivent.

Un récit fantastique, dans tous les sens du terme, qui nous plonge dans un univers en totale inadéquation picturale. Le décalage entre le sombre de l'histoire et les dessins aux traits arrondis et chaleureux est assez inédit et dégage une atmosphère qui m'était encore jusque là inconnue. Un paradoxe très plaisant.



Les dessins et leur coloration sont assez remaquables. Le sanglant scénario s'il paraît simple au sortir d'une rapide lecture (car la BD se lit très vite!), est très bien mis en scène et cultive le comique de situation sur tous les plans.

Une série qui sera finie en 6 albums (le cinquième est sorti dernièrement). Une valeur sûre pour ceux qui aiment se faire plaisir!


1/24/2009

Un enfant de l'amour de Doris Lessing

Publié par Bénédicte |


C'est avec ce livre que Doris a obtenu le Prix Nobel de littérature, en 2007. C'est une femme qui a écrit plus de 60 livres et qui n'a été récompensé qu'à 88 ans !!!
Ce livre décrit, durant tout une partie,( très longue, trop longue à mon goût) l'absurdité de la seconde guerre mondiale. C'est l'histoire d'un jeune homme anglais qui embarque pour l'Inde, en 1939, avec son régiment. Il fait une escale au Cap après une traversée excessivement difficile. Là, il se laisse aller dans les bras d'une femme mariée (à un militaire parti, lui aussi, en mission) et tombe amoureux. 3 jours.


Et ce fut là tout le mystère de sa vie. Et sa Vraie vie. le reste n'est que foutaise...
Et cela bouleversa la jeune Daphné autant que James.
C'est cette partie du livre qui est très belle, très sensuelle, : " Lentement, il retira son pantalon et sa chemise bleue, ne gardant que le caleçon de Joe, qui pendouillait à la manière d'un pagne. Il se glissa dans son lit, d'où il la regardait toujours avec le même sourire, comme si c'était une merveille..."
Je ne raconterai pas la suite de cette histoire. ce serait criminel. Mais le titre laisse facilement deviner la suite.
Dommage que la nature humaine soit aussi faible. Mais je sais que, malgré mes idéaux, entre autres de la femme, l'auteure a vu juste. très juste. et c'est en cela que ce livre est beau. Et bien sûr remarquablement écrit. Je regrette la langueur de la guerre, qui je sais, était bien réelle, hélas.
Si vous êtes un tant soit peu romantique, ou si vous avez envie de vivre 3 jours de passion, alors, lisez ce livre et laissez vous faire... Et faites l'amour et pas la guerre !
La vie est dramatiquement absurde. A nous de la rendre vivable ! Pas si facile...

1/23/2009

Norway of life

Publié par Ale |


Norway of life, no way of life ou la dénonciation du bonheur sans saveur..vaste programme!

Il est jeune, norvégien et beau garcon. Fraichement débarqué dans une une ville , il est employé « cash ». Son bureau et les différents accessoires sont high tech, une plante verte égaye même la pièce. Rapidement il sympathise avec ses collègues (le principal thème de conversation étant le design), il trouve même une compagne et une maitresse(!). Les rues sont très propres (les balayeurs passent à l'écran au moins une quinzaine de fois) . Ainsi , tout est au mieux.

Et pourtant Andreas éprouve un manque , « plus rien n'a de gout »: la société dans laquelle il vit apparaît aseptisée , le fait même de coucher devient purement mécanique. Le design étant toujours la pierre angulaire des dialogues. Il décide enfin de se prendre en main et de quelle manière..


Voilà en quelques lignes la première partie de norway of life, regard critique et drole sur le modèle norvégien (recours au comique de l'absurde, décrit magnifiquement bien l'artificiel des relations amoureuses notamment).Le film aurait été très bon s'il s'était arrété là mais voilà il continue et dégénère.. Le réalisateur décide en effet de mettre en scène la contre attaque sans pitié de la société norvégienne.

Le film devient alors gore (!!) (on sature vite..) et excessif ,les propos tenus apparaissent peu crédibles. Il n'est plus qu'une longue disgression,les arrêts sur l'image sont nombreux :sans grand intérêt, le rythme jusque la bon n'existe plus.Le film traine en longueur et c'est terrible. Seuls les plus tortueux d'entre nous apprécieront..





Il est donc difficile de s'approprier le film. On ressort un peu hagard ne sachant que trop penser de l'ensemble. Norway of life est en tout cas une fiction très particuliere et dérangeante. Ainsi ,amis curieux et névrosés, précipitez vous , autres dépressifs s'abstenir.

A noter : En plus de ses prix à Gérardmer, Norway of Life a remporté le Prix ACID en mai 2006 à Cannes. Le film s'est également vu décerner trois Amanda Awards (l'équivalent norvégien de nos César) : Meilleur acteur, Meilleur réalisateur et Meilleur scénario. Realisation de Jens Lien.

Ale







1/23/2009

Compilation Hiphop US : Best of 2k5

Publié par Verbal Kint |



Même principe que pour la compil' précédente, j'ai rassemblé une vingtaine de très bons morceaux hiphop (toujours selon ma propre appréciation), cette-fois tous édités en l'an de grâce 2005. J'ai la flemme de mettre une photo de chaque artiste (ça m'a pris un temps fou pour la compile best of 2k7). Sans plus attendre, voici, la tracklist et le lien pour upload la compilation. Bonne écoute !


1. Prodigal Sunn feat 12 O’Clock, Chi-King and Madame Dee - In my life (prod by Bennie B Originals Williams)
2. Little Brother feat DJ Jazzy Jeff - Watch Me (prod by Krysis)
3. Median - Median alleviates the drama (prod by 9th Wonder)
4. C.C.F. Division - Cars on the interstate (prod by Mathematics)
5. R.A. The Rugged Man and J-Live - Give it up (prod by Preservation)
6. L.E.G.A.C.Y. feat Percy Miracles and Keishia Shontelle - Imperfect World (prod by 9th Wonder)
7. Instrumental - The righteous way to go (for the jeeps) (prod by 9th Wonder)
8. DJ Muggs VS Gza (Genius) - Exploitation of mistakes (prod by DJ Muggs)
9. Lone Catalysts - Brothers keeper (prod by J-Rawls)
10. Gza (Genius) and Ras Kass - Lyrical Swords (prod by Bronze Nazareth)
11. Atmosphere - Poor me another (Another poor me) (prod by Ant)
12. Slum Village - Fantastic (prod by Young RJ and Carl Braoden)
13. Sub-Surface - Question (prod by Enock Root)
14. Sheek Louch - 45 minutes to Broadway (prod by Havoc)
15. The Away Team feat Smif-N-Wessun - Come on down (prod by Krysis)
16. Afu-Ra feat Lady Blue and Q - Cry baby (prod by Compressor Beats)
17. MED - So real (prod by J-Dilla)
18. Little Brother feat Big Daddy Kane - Welcome to Durham (prod by 9th Wonder)
19. Nas feat Alicia Keys and Rakim – Streets of New-York pt.2 Remix (prod by Lartizan)






Bonus : les clips de 2 morceaux présents sur le best of 2k7


  • Masta Ace - Nostalgia (prod by Marco Polo) (clip déjà visionné près de 600 000 fois !)

  • Phat Kat feat Elzhi - Cold Steel (prod by J-Dilla)

1/20/2009

Katsuhiro Ōtomo ANTHOLOGY

Publié par E. |



Ce recueil contient dix petits récits signés Katsuhiro Otomo et qui ont été réalisés avant que l'auteur s'attaque à son œuvre phare "Akira" (de 1977 à 1981).
Alors que les magazines mangas pour jeunes adultes de l'époque sont plutôt friands de dessins réalistes, d'histoires sentimentales ou historiques, Otomo bouleverse tous les codes en apportant sa vision du monde où bien sûr la science-fiction est un élément-clé mais qui dépasse de loin la simple anticipation.

Je ne vous cacherai pas ma déception néanmoins sur la pertinence de l'oeuvre qui ne comporte pas de ligne directrice et qui, surtout, est d'une grande inconstance qualitative. On sent un Otomo qui se cherche et ne se trouve pas, durant quelques huit ou neuf histoires sans intérêt voire inintelligibles.

Seul intérêt, peut-être: découvrir, en fin de volume, une postface où l'auteur s'explique sur sa démarche pour chacune de ses dix petites histoires et sur ses influences qui vont de la découverte de l'œuvre de Moebius au mouvement hippie. Vous lirez également l'histoire intitulée "Boule de feu" dans laquelle Otomo imagine déjà ce qui sera la trame principale de "Akira" et "Dômu".

Sauf une ou deux histoires "sympathiques", cette édition luxueuse n'est qu'un coup commercial d'une maison d'édition (Kana) qui n'est pas à son premier essai dans ce domaine...

Un recueil contre lequel nous pouvons d'ores et déjà pousser un gros coup de gueule.

1/19/2009

Slumdog Millionnaire

Publié par E. |

Aujourd'hui, c'est Alex. qui pousse les portes du Dojo avec ce petit billet très réussi sur le dernier film de Danny Boyle. Bonne lecture à tous.


Instinctivement, le thème choisi célèbre jeux « qui veut gagner des millions? » dessert plus le film qu'il ne le sert. C'est tout le contraire.


L'histoire est en effet peu banale : la vie de Jemaal nous est racontée à travers les questions du jeu télévisé (véritable récit initiatique), ce qui permet au réalisateur d'aborder de très nombreux thèmes relatifs à l'Inde ( les pauvres très pauvres/ les riches corrompus, le dynamisme de Mumbai/la solitude du personnage , visite du taj Mahal!/celle des bidonvilles..)et d'imposer au film un rythme soutenu (deux heures de projection , aucune longueur).


On en prend plein la vue, le dynamisme indien boosté par une musique électro-traditionnelle (!) est retranscrit à merveille. Un Temps d'adaptation est peut être necessaire tellement la mise en scène est sujet à donner le tournis..! L'inde « nouveau centre du monde » prend par ailleurs toute sa signification : regard critique sur le monde de la téléphonie par exemple, flash sur les nouveaux quartiers d'affaires.. Seul Jemaal, amoureux mais réfléchi , sert de point d'ancrage au milieu de cette folie !(acteur au au top, membre de la série skins il me semble..). Enfin la religion est absente. ça fait du bien par les temps qui courent.


On rit beaucoup et ce n'est pas pour nous déplaire. Latika est en plus superbe... Que de raisons pour aller voir cette découverte au cinéma! Boyle a travaillé avec une équipe locale ce qui rend le film crédible est pas du tout surfait ! (pas de mise en scène artificielle de la vie quotidienne des indiens). On peut de cette facon penser que Slumdog fait un clin d'oeil au célèbre film sur les favellas au Bresil La cité de Dieu. Mais l'analogie est relative , la palette de Slumbog apparaît bien plus large et encore plus captivante.



La dernière partie du film est émouvante, le film sincère. On quitte la salle avec un sentiment d'euphorie ,une envie de « bouger », de bien faire.

Bref, c'est du lourd.

Alex.

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1/18/2009

Sept Vies

Publié par E. |

Que nous vaut ce dernier film qui, comme beaucoup d'autres, porte Will Smith en tête d'affiche sans ménagement? Pourquoi faire compliquer quand on peut faire simple. Mais plus qu'une affiche à la commercialité racoleuse, c'est une affiche qui fait avant tout le choix de la sobriété, à l'image du long-métrage.

Sept Vies est un drame... et une belle histoire. Mais ce n'est pas la trame de l'histoire qui marque ici, c'est bien la mise en scène. Une technique scénaristique élaborée qui se réalise dans la retenue et la finesse. La caméra est votre oeil et vous suivez un homme qui semble marqué par la vie, une vie qu'il mène étrangement depuis que vous l'observez.

Rien ne vous sera révélé ni sur son vécu (sauf quelques bribes), ni même sur les raisons de ses actes. Bien sûr, il sera aisé au spectateur de trouver son chemin dans ce petit brouillard, que l'on trouvera bien gentillet dans un premier temps.


Et alors que les enjeux de l'histoire sont acquis sans avoir jamais été dévoilés, le temps semble s'allonger tant la réalisation est précieuse. On se réfugie donc dans le jeu de Will Smith qui fait ici des prouesses expressives avec son visage. Un jeu qui privilégie l'expression corporelle et autorise des silences bavards et non avares de sentiments, cela va sans dire.

Un ensemble construit harmonieusement autour d'un leitmotiv: l'Art de suggérer. "Il n'y a pas de mots" pour dire certaines choses. La preuve en images.

Alors d'accord, outre ces suggestions ou cette subtile réalisation, l'on peut rester dubitatif sur l'intérêt du film. Et croyez-moi, j'ai fait parti de ceux, perplexes, qui se repositionnent dans leur siège sans cesse, énervé par l'utilité que pouvait bien m'apporter ce film plutôt sentimental...



Ces questions, je me les suis posées jusqu'à la fin. Ou pour être honnête, un peu avant la fin. Car les réponses sont venues. Alors que je voyais les choses venir -puisqu'elles étaient si bien suggérées-, et malgré ma ferme volonté de ne pas céder sur du "téléphoné", j'ai été très touché par un dénouement pourtant annoncé au début du film.
C'est seulement là que j'ai compris. Toute la force de ce film est ici. Vous faire croire que vous savez où vous allez et que vous êtes donc armé (voire blasé) pour affronter ce qui va arriver.
Lorsque ce qui devait arriver arriva, il est trop tard pour réaliser que le voir venir fait encore plus mal (alors que l'on trouvait le temps plutôt long!).
On sort de la projection éprouvé, littéralement trahi par notre conscience des sentiments.

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