Hostel est supposé être un film violent et gore. D'accord il y a des scènes de tortures non coupées mais l'ambiance générale du film fait qu'on a plutôt envie d'en rire. C'est très bizarre. Un peu comme lorsqu'on regarde un Visitor Q (ou le grand salvateur, comme dirait l'autre). D'un côté il y a la violence, de l'autre l'envie de rire.
Ce n'est évidemment pas par hazard que je prends ce film comme référence. Hostel est un film produit par Quentin Tarantino, qui partage une certaine dimension du septième art avec son compère Takashi Miike. Et si l'on dit que cette amitié est enfin sacralisée par l'apparition de Tarantino (en tant qu'acteur) dans le dernier film du japonais intitulé Sukiyaki Western Django, ce n'est pas tout à fait exact.
Dans Hostel figuraient déjà les prémices de cette amitié dévoilée puisque l'on peut appercevoir le réalisaeur aux lunettes mouches (Miike) jouer une réplique inutile mais géniale dans ce film de 2006! N'est-ce pas là une façon d'afficher le ton?
Après cette apparition furtive, je me suis immédiatement mis à penser que ce film n'était qu'une grosse farce et qu'il fallait le prendre comme tel.
Peu importe que le scénario soit tout pourri (il l'est), car c'est mieux une parodie qu'un véritable film de genre qui est produit. Plus justement, c'est du grotesque de genre. Du genre poussé à son paroxisme oubliant le fond de l'histoire (il n'y en a pas ici).
Hostel est plus un délire qu'autre chose, à prendre au millième degré à mon avis (je pense que ceux qui ne l'ont pas compris comme ça se trompent). Mais je préfère quand même que ce genre de film naisse de l'autre côté du monde qui a l'expérience et les hommes pour faire du très grand loufoque...
On garde au final une impression très moyenne même si cela nous a fait doucement rire...
1 commentaires:
L'ai vu à sa sortie et franchement j'ai pas pT-K... Un truc m'a échapé car jamais n'ai été touché par ce spectacle vain pseudo sanglant (ds la lignée des Saw et autres films gores à la mode). Miike et Tarantino - certes incitent à la vente de ce genre de photo-choc docu - mais ne vous y trompez pas, on est loin d'un Gozu ou d'un grindhouse moovie !
Et qd on lit : inspiré d'une histoire vraie, c'est vrai qu'on a bien envie de sourire !
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