Rappelez-vous lorsque je tentais de rationnaliser la première saison de Lost, les fameux disparus. Plus que réservé, j'émettais des soupçons quant à l'intention première (lucrative) des auteurs-producteurs de cette série. Et ce côté déraisonnable s'est très vite confirmé avec la saison 2.
Oui, avant de passer à une suite convenable des événements, il faudra voir s'écouler toute une saison. Comme un trou d'air. Rien ne s'y passe.
Mais alors que notre déception culmine (la série aurait pu prendre un tout autre tournant car, je l'ai déjà dit, elle possède tous les atouts d'une grande), la saison 3 viendra calmer nos ardeurs d'aigris en glissant doucement (trop doucement) vers la trame principale, la faisant même évoluer (si, si). Mais pas de quoi faire remonter la série dans mon estime.
C'est véritablement la saison 4 qui nous réconciliera avec Lost. Enfin, on avance! Et plus à tatons mais à grand pas! Finie la timidité scénaristique de rigueur! On se lache! On utilise d'autres procédés (les flash-backs devenaient lassant à force) et on complexifie pour une histoire plus solide et imposante.
Délivrance! La saison 4 a été à la hauteur de nos efforts de visionnage. De tout ce temps perdu! Espérons qu'ils maintiendront le cap et ne flancheront plus face à l'appat du gain. On peut faire dans la longueur...mais avec un minimum de substance. Et celle-ci semble être redevenue la première préoccupation de ces messieurs. Il était temps.
E.
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