Nick Cassavetes, fils de John, surtout vu devant la caméra s’exerce derrière, sur ce long métrage sorti en mas 2007. On pourrait presque dire que c’est « Thirtheen » version mâle. Un affrontement de jeunes cakes dégénère en règlement de compte à 3 francs qui vaudront, au bout du compte, une paire d’années de taule. Pour ne pas rentrer dans les détails (pour ceux qui voudrait le voir - surtout en lire le moins possible sur ce film), on ne va pas s’attarder sur le scénario – inspiré d’une histoire vraie – qui ne vole pas non plus à 15000.
Dire que ce film est un raté ? Non. Dire que ce film est une réussite ? Non plus. Du mitigé comme vous l’aurez compris.
Les acteurs sont plutôt convaincants (surtout Ben Foster le casseur de plombs à la cravache facile !) même si on regrette les présences absolument inutiles de Sharon Stone et Bruce Willis (certainement pour convaincre la production et/ou les spectateurs américains ?). Personnellement, je doute de l’efficacité du court-sur-pates Emile Hirsch en tant que super-caïd-de-la-mort-qui-fait-mal (on le préférera dans le rôle de pseudo poète americanophile torturé de « Into the Wild »). La mise en scène est plutôt réussie (je pense notamment à La scène du film) même si on tombe bien souvent la tête la première dans le cliché puant qui décrédibilise cette inspiration du vrai (par pitié, écourtez moi le film des 10 dernières minutes – désespéramment inhibitrices de tout l’effet recherché (on s’en balance de la Sharon défigurée !)) et le timing est bien dosé - même si on peut trouver les scènes légèrement redondantes.
On sent malgré tout une pointe personnelle du réalisateur qui aurait voulu faire de ce film un choc percutant et original. Malgré cet effort vain, il réussit quand même à ne pas nous laisser décrocher du film qui se laisse voir très facilement, surtout un dimanche soir – le cerveau fatigué. Mais en revanche, l’effet réel teinté d'un pessimisme inquietant qu’on retrouvait brillament dans « Thirteen », ici – néant ! Se revendique critique de la société et de son éducation ? Mouais, très faible : on pense plus à une chronique joyeuse de jeunes fils à daddy qui fument de l’herbe.
Les acteurs sont plutôt convaincants (surtout Ben Foster le casseur de plombs à la cravache facile !) même si on regrette les présences absolument inutiles de Sharon Stone et Bruce Willis (certainement pour convaincre la production et/ou les spectateurs américains ?). Personnellement, je doute de l’efficacité du court-sur-pates Emile Hirsch en tant que super-caïd-de-la-mort-qui-fait-mal (on le préférera dans le rôle de pseudo poète americanophile torturé de « Into the Wild »). La mise en scène est plutôt réussie (je pense notamment à La scène du film) même si on tombe bien souvent la tête la première dans le cliché puant qui décrédibilise cette inspiration du vrai (par pitié, écourtez moi le film des 10 dernières minutes – désespéramment inhibitrices de tout l’effet recherché (on s’en balance de la Sharon défigurée !)) et le timing est bien dosé - même si on peut trouver les scènes légèrement redondantes.
On sent malgré tout une pointe personnelle du réalisateur qui aurait voulu faire de ce film un choc percutant et original. Malgré cet effort vain, il réussit quand même à ne pas nous laisser décrocher du film qui se laisse voir très facilement, surtout un dimanche soir – le cerveau fatigué. Mais en revanche, l’effet réel teinté d'un pessimisme inquietant qu’on retrouvait brillament dans « Thirteen », ici – néant ! Se revendique critique de la société et de son éducation ? Mouais, très faible : on pense plus à une chronique joyeuse de jeunes fils à daddy qui fument de l’herbe.
3 commentaires:
ENcore un film que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam...
Si je le trouve en streaming, je le regarderai pour voir s'il me désespère autant que toi :)
OH PUTAIN, mais j'avais trop pas grillé que c'était Willis qui jouait le darron ! Je suis trop un naze lol. Sinon je comprends l'envie de ne pas faire de "spoiler" dans le billet, mais un peu plus d'éléments du film ça aurait été sympa ! J'ai trouvé aussi que le film brassait pas mal de clichés, oscillait maladroitement entre le mélo, le cool et le drame. Par contre, j'ai été super surpris et en bien, par Justin Timberlake. Bref, comme tu dis, un film à regarder en glandant, sans se prendre la tête et en préférant rire des gros clichés fils de riche désoeuvrés par l'ennui que de s'en lamenter... même si a certains moments, c'est lourd !
Mouais Justin (le pote de Britney), sais pas trop... j'avais certainement trop d'a priori. En ce qui concerne le synopsis du film, pas gd chose à détailler - selon moi (de manière générale je reste très pingrasse sur les scenarios !). The less, the best !
Enregistrer un commentaire