Le Svink, une religion, a way of life, un truc qui se vit. Surtout en concert (même si nous ont planté mi juin à Biarritz en changeant la date de leur concert sans nous prévenir. Echech était content, Enculés !). Donc nouvel opus après l’excellentissime Bons pour l’Asile, qui m’a bien fait suinter d’la raie (Hard’Amat, oui oui oui !) et a failli avoir raison de moi lors d’un petit concert parisien de zonard. Et donc c’est avec une excitation sans limite que j’achète ce joyeux Dirty Centre à l’effigie des 3 compères. Et là que penser ? Franchement, très grosse incertitude justement. Je me demande. Ils ont changé, c’est indiscutable. Se st recentrés sur des sons… krumpifiants (Dr Krump Einstein selon G.B.) et bah… bof. Ouais, pr un inconditionnel fan comme moi, je dirais bof. A la première écoute, choc frontal du son trop chouilou (où t’es passé Pone – pas compris d’ailleurs l’objectif du titre « où t’es passé Xanax ») et les rolpa, plus primaires st à l’image de l’immaturité délibérée et ça a le mérite d’être entier. Mais bordel, ça manque de Ponk. Qd j’écoute cet album, j’ai la sensation désagréable d’écouter Fatal Bazooka ! Et les Svinks bordel c’est autrement plus fins (en principe). Dans l’interview qu’ils donnent http://www.abcdrduson.com/interviews/177-svinkels.html on comprend qu’ils ont voulu se limiter aux sons. L’ont durement travaillé a priori, mais je reste vraiment moyennement convaincu.
L’est passé où le Svink ???
L’est passé où le Svink ???
C.
PS : Clip du dernier album + reportage Tracks, émission cultasse sur Arte.
5 commentaires:
Ouais, on regrette Dj Pone et ses sons travaillés...
Ils ont un peu trop joué sur l'aspect elctro-choc et du coup sa perd de sa substance...
Tout à fait d'accord avec toi C.
Merci de nous avoir fait partager tes souvenirs épiques!
Salut, deux trois précisions qui ne visent pas à changer vos opinions sur l'album, assez différent de ses prédécesseurs effectivement.
Pone n'a quasiment jamais composé pour les Svinkels (si ce n'est jamais, j'ai un doute sur quelques inédits et le Keken remix de 'Bois mes paroles'). Sur les albums précédents, les instrus étaient majoritairement de Nikus Pokus, parfois de Fred Lansac ou Planet Get Down... qui est Dr Crunkeinstein (Ludovic Bource) si je ne m'abuse. Pour ce qui est du morceau que tu nommes 'Où est passé Xavier', c'est simplement la suite du titre 'Série noire' sur "Bons pour l'asile" en inversé. Sur "Dirty centre", c'est Baste et Nikus qui cherchent Xanax. C'était le contraire sur le précédent disque.
Madre de dios! Mais c'est Môsieur Zo en personne! L'Homme de l'interview des Svink! Je m'excuse pour Pone et merci pour toutes ces infos sur les titres!
J'aime! Repasse quand tu veux!
Et mais Zo, j'adore tes p'tits commentaires michto. T'as l'air de bien connaître les 3 pulkra. Biz les d'notre part. Et toi t'en as pensé quoi du dernier album (tout avis contraire est tjs intéressant)?
C. : non, je ne les connais pas perso. J'ai pu discuter une fois ou deux pendant quelques minutes avec Baste et Pone avant cet entretien, mais c'est tout.
L'album ? Je suis super partagé. Je comprends très bien l'envie de faire quelque chose de plus musical, d'avoir envie de faire du gros son. Je comprends aussi qu'à 35 ans, à force d'avoir retourné la plupart des jeux de mots de possible sur la défonce, l'alcool, etc. on veuille faire autre, un peu différent, "sans trahir la cause" comme dit Baste.
Après, je trouve que l'album s'aligne trop sur des tendances (pas dans le sens suivre les modes mais plus les singer), joue presque trop le tabassage auditif. La production est classe, vraiment bien gérée, même si personnellement, certains sons, ce n'est pas ce qui m'emballe le plus. J'aurais aimé quelque chose moins dans la parodie du "je me la raconte", quelque chose de moins forcé en fait. Bref c'est un album bien fait, mais contrairement aux autres, c'est celui d'une époque pas d'une "façon de vivre".
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