Après la relative déception de son dernier film L'échange, Clint Eastwood revient avec Gran Torino, plus en forme que jamais. A se demander comment s'y prend-t-il pour enchainer réalisation sur réalisation...
Sceptique au départ quant à la qualité de ce dernier film que je pensais fait à la va-vite, je n'ai finalement pas regretté de ne pas m'être arrêté à L'échange, loin de là.
Gran Torino est sans doute l'un de ses meilleurs longs-métrages. Le scénario est d'une simplicité déconcertante mais paradoxalement très sophistiqué dans sa mise en scène. Clint Eastwood joue un vieux vétéran de la guerre de Corée à moitié raciste qui vit seul au beau milieu d'un quartier d'immigrés, où les gangs sont nombreux.
Il décide alors de protéger sa propriété en sortant les armes... La question est: "mais que va-t-il donc se passer? "
Clint Eastwood joue à la perfection. Comme certaines boissons: il devient toujours meilleur avec l'âge. Quant au reste des acteurs, ils sont tous inconnus (me semble-t-il) et on les découvre avec plaisir.
Ce film est une aventure humaine chaleureuse qui prête à réflechir (quelques millièmes de secondes, je rassure les fainéants) sur la vieillesse.
Un film qui parvient à émouvoir par sa force brute et le naturel qu'il dégage (à l'image de C.E.).
Du très bon qui sortira en salle le 25 février prochain et qui ne passera sans doute pas inaperçu, même s'il y a des risques (oui, quand il s'agit de bons films...).
1 commentaires:
C'est bien vrai qu'il a une gueule dont on se rappelle le clint. Une foutue présence !
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