

Shaun White est un des derniers jeux de sport sortis sur toutes les plateformes tout en ayant su convaincre la presse. Le Dojo a testé pour vous les plaisirs de la Wii Fit afin de décrasser ses artères de vieil otaku. L'expérience est plutôt concluante.




L'Egypte comme on ne l'a jamais vu au cinéma...Oubliez les pyramides,voici le monument Yacoubian.
Hamed brosse un portrait sans tabou de la société égyptienne à travers les différents habitants de l'immeuble. Les thèmes dégagés foisonnent :la corruption qui touche tous les domaines de société,la décadence du pays depuis Nasser (avec le rôle principal du pacha , nostalgique du règne de farouk et des chansons d'edith piafs de cette époque) ,l'alcoolisme mondain , la frustration sexuelle ,l'homosexualité ...L'immeuble ,vacherin du XIX ème siècle ,construit lors de la colonisation britannique devient au fil des ans taudis...On se rend compte de l'impasse des jeunes pour s'en sortir et l'attrait de l'islamisme: véritable filet à maillons très fins..Les dirigeants egyptiens en plus d' être pourris usent de méthodes barbares pour les museler .(la haine entre le régime militaire et les islamistes est toujours d'actualité ,confère la fermeture de la frontière palestinienne par les egyptiens pour eviter de grossir les rangs des freres musulmans).
Alors voilà ,le film est un constat d'échecs et d'impuissance. Comment l'Egypte si belle à l'époque des pachas en est-elle arrivée là? Alaa El Aswany (auteur du livre l'immeuble Yacoubian,support du film) paraît desabusé :les jeunes n'ont plus d'attaches et rèvent d'évasion, trop de corruption , trop d'inégalités et d'abus...
L'immeuble yacoubian est un regard critique, sévère et très lucide sur le monde Cairote. Il nous fait comprendre bien des choses. Un très grand moment de vérité, à quand un film sur un immeuble décati de saint germain des près?

Car c’est de ça dont il s’agit : une satire ironique voire plutôt cynique et surtout extrême de la publicité. Et plus largement de la société de consommation. On la vit et l’alimente quotidiennement sans pour autant la remarquer. Elle définit un courant d’air fade qui pourtant est respiré et traversé par le monde entier. L’accoutumance est universelle. La critique est tantôt violente, tantôt guillerette ; elle est tantôt légère, tantôt trasho-scato ; mais dans un soucis de cohérence originale planante et psychédélique qui lisse joliment l’instrument.
Jean Dujardin incarne donc (avec talent – et prise de risque pour les fans inconditionnels de ses prestations télévisuelles, ça dénote…) Octave Parango un rédacteur publicitaire de « La Ross », empire très caricaturé dans un trash-core plaisant et décalé. Œuvre autobiographique ? Probablement pour Beigbeder adepte de la bonne défonce (s’est fait pécho sur son capot d’caisse en plein assaut de rail de blow !) qui fait d’ailleurs un joli clin d’œil animé à Fear&Loathing in Las Vegas
Donc Octave dans une extravagance assurément confortable, est projeté violemment face à sa réalité vomitive suite à une rencontre sexo-romantique de la belle stagiaire de "La Ross". On le missionne dans le même temps de la réalisation d'un spot sensuel au yaourt nature pour écouler du jus blanc à coup de dizaine de millier de tonnes.
On assiste donc à du gore, peut être parfois poussé à son paroxysme dans la limite du crédible mais on apprécie la réalisation futuro-clipique enrôlée par un Dujardin plutôt bankable.
De l'originalité dans un marketing doppé à la blanche au jus plutôt moderno-trash.
C'est un peu ça et en même temps, on pourrait dire que c'est plus largement un film sur les femmes. Maïwenn aborde des concepts fondamentaux, sans en avoir l'air.
J'ai beaucoup aimé le jeu des différentes actrices. On a vraiment l'impression que tout est vrai, qu'il n'y a pas de scénario, que les actrices se dévoilent à la caméra de Maïwenn, très naturellement, très simplement. Et si elles sont réticentes, elles expliquent pourquoi.
Ce n'est pas du tout un film féministe. Mais à travers ce "documentaire", je serai tentée d'analyser la condition féminine au XXI siècle. Et finalement, à les voir toutes pleurer, rien n'est gagné ! La vie d'une femme, même actrice, est loin d'être facile à gérer.
Bref, j'ai beaucoup aimé ce film. de façon simple. et j'ai aussi bien ri ! sans moquerie, avec humour...
Et les hommes sont présents dans le film, et en plus, ils ont le bon rôle ! Et je pense que dans beaucoup de familles, cela se passe comme cela. les femmes n'ont guère le choix... Mais à 2, tout est plus facile !


Il campe ici un personnage marginal, socialement instable. Et pas que. Ancien para marqué par une expérience particulièrement violente de la guerre, il décide de prospecter pour trouver un job dans le corps policier. Il sera malheureusement recalé aux tests psychologiques...

Mais Bad times n'est pas ce genre de film dramatique. Et Christian Bale n'est pas le seul à crever l'écran. C'est le couple formé avec Freddy Rodriguez que le spectateur est amené à suivre pendant le temps du long métrage. Une vieille amitié entre les deux hommes qui se retrouvent pour faire la fête et profiter des journées entières du temps qui passent, buvant des bières et fumant quelques joints entre deux entretiens d'embauches.
Le scénario répond à tous les codes du genre. Le genre crescendo où l'on attend la chute tout le long de la projection. Une attente qui sera comblée par un événement qui surprend malgré tout.

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Piqûre de rappel
Birdy Nam Nam est un quatuor de dj, à l’origine d’un album éponyme sorti en 2005. Véritable ovni, cet opus expérimental est à classer rayon musique alternative. Musique alternative, ça veut pas dire grand-chose, expliquer avec des mots ce que font Crazy B, Pone, Need et Lil’Mike relève du défi. Pour faire simple, disons qu’ils fouinent, échantillonnent, découpent et assemblent tout et n’importe quoi pour un résultat des plus cohérant et atmosphérique, s’apparentant à du trip-hop (musique aux influences ultra large, du coup je suis sûr de ne pas blasphémer en les rangeant dans cette catégorie). Ah, j’allais oublier un détail crucial : tout est concocté aux platines !

Still avant-gardistes or nowadays arrivistes ?
Autant ne pas tourner autour du pot. « Manuel for successful rioting » n’est pas artistiquement une suite à leur premier album, mais plutôt une galette complémentaire, très différente, oui, car très électro. Présenté sur scène lors de leur tournée fin 2008, le nouveau Birdy avait le mérite de ne pas laisser indifférent et de faire sauter la foule à pieds joints ! C’est rythmé, les mélodies accrocheuses… les influences reconnaissables. De Daft Punk aux dernières grosses productions house et electro, nos dj favoris puisent l’énergie et les sonorités. Bien sûr, ils y apportent leur touch, manière de fabriquer les morceaux, scratches, etc.
Birdy Nam Nam nous prend à contre-pieds. Le groupe ne se repose pas sur ses acquis et préfère surprendre au risque de décevoir une partie de son auditoire. On est tiraillé. Forcément. D’un côté, le quatuor choisit la facilité (sécurité ?) en s’orientant davantage vers l’électro, mais de l’autre, comment refuser d’admettre que le résultat est bluffant et travaillé. A moins d’être réfractaire au genre, on se passera volontiers régulièrement l’album surtout en soirée, et cela jusqu’à la prochaine livraison.
Birdy Nam Nam, dans la tendance mais dans la bonne direction.
Verb'



Dans l'Amérique des années 50, les Wheeler, petit couple modèle de la banlieue, sont persuadés qu'ils sont différents, promis à un grand avenir. Ils ne se mouleront jamais aux conventions sociales, et ne tomberont pas dans la routine qui nous guette tous. Pourtant un jour, ils deviennent absolument ce qu'ils ne voulaient pas être : Frank occupe un poste sans intérêt et April devient cette femme au foyer pour qui s'occuper de ses poupons ne suffit plus. Elle décide donc pour renverser la vapeur (il n'est jamais trop tard...) d'aller habiter à Paris, ultime plan pour changer de vie et tout recommencer...
Le réalisateur Sam Mendes qui s'est déjà illustré avec American beauty et les sentiers de la perdition, ne tombe pas dans l'opération marketing en affichant DiCaprio et Winslet, et ne nous livre pas un mélodrame mercantile. Donc oui, première victoire car les retrouvailles sont vraiment à la hauteur. Les acteurs prennent pleinement possession de leurs rôles et nous livrent une interprétation qui tend à sublimer le film, bluffant. J'ajoute une mention spéciale pour Michael Shannon révélé dans Bug par William Friedkin, qui joue un fils de bonne famille sorti tout droit d'un asile psychiatrique...

A défaut d'être inédit, le sujet traité est idéal. A graviter autour des mensonges et des désirs du couple, le regard de Sam Mendes explore très justement l'hypocrisie de notre société, la façon que l'on a à se fondre dans un idéal que les autres modèlent pour nous en oubliant peut être le plus important, nos ambitions et nos envies. Pour autant le trait n'est jamais forcé, et même si la mise en scène reste très classique, la tristesse qui transpire du propos fait de Revolutionary road un film déchirant et ce jusqu'au plan final qui suffirait à lui seul pour résumer la tragédie, notre tragédie...
On sort de la salle hanté par le malaise qui s'en dégage, et ce sentiment va accompagner nos pensées un bon moment !
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Mikado




Les dessins et leur coloration sont assez remaquables. Le sanglant scénario s'il paraît simple au sortir d'une rapide lecture (car la BD se lit très vite!), est très bien mis en scène et cultive le comique de situation sur tous les plans.
Une série qui sera finie en 6 albums (le cinquième est sorti dernièrement). Une valeur sûre pour ceux qui aiment se faire plaisir!
C'est avec ce livre que Doris a obtenu le Prix Nobel de littérature, en 2007. C'est une femme qui a écrit plus de 60 livres et qui n'a été récompensé qu'à 88 ans !!!
Ce livre décrit, durant tout une partie,( très longue, trop longue à mon goût) l'absurdité de la seconde guerre mondiale. C'est l'histoire d'un jeune homme anglais qui embarque pour l'Inde, en 1939, avec son régiment. Il fait une escale au Cap après une traversée excessivement difficile. Là, il se laisse aller dans les bras d'une femme mariée (à un militaire parti, lui aussi, en mission) et tombe amoureux. 3 jours.
Et ce fut là tout le mystère de sa vie. Et sa Vraie vie. le reste n'est que foutaise...
Et cela bouleversa la jeune Daphné autant que James.
C'est cette partie du livre qui est très belle, très sensuelle, : " Lentement, il retira son pantalon et sa chemise bleue, ne gardant que le caleçon de Joe, qui pendouillait à la manière d'un pagne. Il se glissa dans son lit, d'où il la regardait toujours avec le même sourire, comme si c'était une merveille..."
Je ne raconterai pas la suite de cette histoire. ce serait criminel. Mais le titre laisse facilement deviner la suite.
Dommage que la nature humaine soit aussi faible. Mais je sais que, malgré mes idéaux, entre autres de la femme, l'auteure a vu juste. très juste. et c'est en cela que ce livre est beau. Et bien sûr remarquablement écrit. Je regrette la langueur de la guerre, qui je sais, était bien réelle, hélas.
Si vous êtes un tant soit peu romantique, ou si vous avez envie de vivre 3 jours de passion, alors, lisez ce livre et laissez vous faire... Et faites l'amour et pas la guerre !
La vie est dramatiquement absurde. A nous de la rendre vivable ! Pas si facile...

Il est jeune, norvégien et beau garcon. Fraichement débarqué dans une une ville , il est employé « cash ». Son bureau et les différents accessoires sont high tech, une plante verte égaye même la pièce. Rapidement il sympathise avec ses collègues (le principal thème de conversation étant le design), il trouve même une compagne et une maitresse(!). Les rues sont très propres (les balayeurs passent à l'écran au moins une quinzaine de fois) . Ainsi , tout est au mieux.
Et pourtant Andreas éprouve un manque , « plus rien n'a de gout »: la société dans laquelle il vit apparaît aseptisée , le fait même de coucher devient purement mécanique. Le design étant toujours la pierre angulaire des dialogues. Il décide enfin de se prendre en main et de quelle manière..

Voilà en quelques lignes la première partie de norway of life, regard critique et drole sur le modèle norvégien (recours au comique de l'absurde, décrit magnifiquement bien l'artificiel des relations amoureuses notamment).Le film aurait été très bon s'il s'était arrété là mais voilà il continue et dégénère.. Le réalisateur décide en effet de mettre en scène la contre attaque sans pitié de la société norvégienne.
Le film devient alors gore (!!) (on sature vite..) et excessif ,les propos tenus apparaissent peu crédibles. Il n'est plus qu'une longue disgression,les arrêts sur l'image sont nombreux :sans grand intérêt, le rythme jusque la bon n'existe plus.Le film traine en longueur et c'est terrible. Seuls les plus tortueux d'entre nous apprécieront..

Il est donc difficile de s'approprier le film. On ressort un peu hagard ne sachant que trop penser de l'ensemble. Norway of life est en tout cas une fiction très particuliere et dérangeante. Ainsi ,amis curieux et névrosés, précipitez vous , autres dépressifs s'abstenir.
A noter : En plus de ses prix à Gérardmer, Norway of Life a remporté le Prix ACID en mai 2006 à Cannes. Le film s'est également vu décerner trois Amanda Awards (l'équivalent norvégien de nos César) : Meilleur acteur, Meilleur réalisateur et Meilleur scénario. Realisation de Jens Lien.
Ale

2. Little Brother feat DJ Jazzy Jeff - Watch Me (prod by Krysis)
3. Median - Median alleviates the drama (prod by 9th Wonder)
4. C.C.F. Division - Cars on the interstate (prod by Mathematics)
5. R.A. The Rugged Man and J-Live - Give it up (prod by Preservation)
6. L.E.G.A.C.Y. feat Percy Miracles and Keishia Shontelle - Imperfect World (prod by 9th Wonder)
7. Instrumental - The righteous way to go (for the jeeps) (prod by 9th Wonder)
8. DJ Muggs VS Gza (Genius) - Exploitation of mistakes (prod by DJ Muggs)
9. Lone Catalysts - Brothers keeper (prod by J-Rawls)
10. Gza (Genius) and Ras Kass - Lyrical Swords (prod by Bronze Nazareth)
11. Atmosphere - Poor me another (Another poor me) (prod by Ant)
12. Slum Village - Fantastic (prod by Young RJ and Carl Braoden)
13. Sub-Surface - Question (prod by Enock Root)
14. Sheek Louch - 45 minutes to Broadway (prod by Havoc)
15. The Away Team feat Smif-N-Wessun - Come on down (prod by Krysis)
16. Afu-Ra feat Lady Blue and Q - Cry baby (prod by Compressor Beats)
17. MED - So real (prod by J-Dilla)
18. Little Brother feat Big Daddy Kane - Welcome to Durham (prod by 9th Wonder)
19. Nas feat Alicia Keys and Rakim – Streets of New-York pt.2 Remix (prod by Lartizan)
- Masta Ace - Nostalgia (prod by Marco Polo) (clip déjà visionné près de 600 000 fois !)
- Phat Kat feat Elzhi - Cold Steel (prod by J-Dilla)

Ce recueil contient dix petits récits signés Katsuhiro Otomo et qui ont été réalisés avant que l'auteur s'attaque à son œuvre phare "Akira" (de 1977 à 1981).

Instinctivement, le thème choisi célèbre jeux « qui veut gagner des millions? » dessert plus le film qu'il ne le sert. C'est tout le contraire.


La dernière partie du film est émouvante, le film sincère. On quitte la salle avec un sentiment d'euphorie ,une envie de « bouger », de bien faire.



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