Retour très attendu des 3 anglais mystérieux de Bristol après 10 ans d’attente depuis le Roseland NYC live paru en 1998. La tête pensante et complexe Geoff Barrow accompagné du guitariste Adrian Utley nous composent et nous réalisent une fresque angoissante et profondément reconvertie avec la voix enchanteresse de Beth Gibbons.
Third est une œuvre unique qui a su encore surprendre son monde. Après les succès sans précédent de Dummy (1994) et de Portishead (1997), nous ne croyions plus en un Barrow suffisamment puissant pour ressusciter une nouvelle fois et ce, en dépassant le cliché Trip-Hop. Ils nous offrent ici un véritable champ de bataille meurtri et en mouvements. Un magnifique bal morbide et passionné nous conduit tout droit dans un enfer rose, brumeux et planant. On s’éloigne complètement des univers des précédents opus. La voix de la chanteuse - fragile, belle et lancinante - acte merveilleusement bien en communion avec une tempête de notes et de sons psychédéliques. La 1ère écoute déroute, la seconde interloque et la 3ème transporte : une transe musicale dans des tréfonds jamais atteints.
Expérimental, audacieux et sobre.
Noir, froid et moite.
Vibrant, sismique et épileptique.
Je vous laisse tenter le phénomène avec The RIP.
Portishead - The Rip
Third est une œuvre unique qui a su encore surprendre son monde. Après les succès sans précédent de Dummy (1994) et de Portishead (1997), nous ne croyions plus en un Barrow suffisamment puissant pour ressusciter une nouvelle fois et ce, en dépassant le cliché Trip-Hop. Ils nous offrent ici un véritable champ de bataille meurtri et en mouvements. Un magnifique bal morbide et passionné nous conduit tout droit dans un enfer rose, brumeux et planant. On s’éloigne complètement des univers des précédents opus. La voix de la chanteuse - fragile, belle et lancinante - acte merveilleusement bien en communion avec une tempête de notes et de sons psychédéliques. La 1ère écoute déroute, la seconde interloque et la 3ème transporte : une transe musicale dans des tréfonds jamais atteints.
Expérimental, audacieux et sobre.
Noir, froid et moite.
Vibrant, sismique et épileptique.
Je vous laisse tenter le phénomène avec The RIP.
Portishead - The Rip
C.
1 commentaires:
J'en suis à ma première écoute. Et l'ensemble m'a semblé assez indigeste. Mais je ne manquerai pas d'aller au-delà pour apprécier cet album. Extrême.
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